Transmettre son patrimoine grâce à l’assurance-vie

Pourquoi l’assurance-vie est incontournable pour la transmission de patrimoine

L’assurance-vie reste aujourd’hui l’un des outils les plus puissants pour organiser la transmission de son patrimoine. Flexible, accessible et fiscalement avantageuse, elle permet de transmettre un capital dans des conditions bien plus favorables que la succession classique. Ce placement se distingue notamment par sa capacité à sortir du cadre de la succession civile et à offrir une fiscalité allégée selon les modalités choisies.

Transmission hors succession : qu’est-ce que cela signifie ?

L’assurance-vie est souvent qualifiée de “hors succession”. Cela signifie que les sommes transmises aux bénéficiaires désignés ne sont pas intégrées à la succession classique. Elles échappent ainsi aux règles du Code civil, notamment la réserve héréditaire, et aux droits de succession traditionnels dans certains cas.

Avantages concrets de cette spécificité juridique

  • Liberté dans le choix des bénéficiaires : enfants, conjoint, partenaire de PACS, concubin, amis, associations...

  • Souplesse de la clause bénéficiaire : possibilité de répartir les capitaux en pourcentages (par exemple, 50 % au conjoint, 25 % à chaque enfant).

  • Modifiable à tout moment : tant que le contrat est en cours, les bénéficiaires peuvent être changés librement.

  • Transmission rapide : les fonds sont versés directement au(x) bénéficiaire(s), sans attendre le règlement complet de la succession.

Un point pratique : le bénéficiaire peut choisir de recevoir les fonds sur son compte bancaire ou de les transférer directement vers un contrat d’assurance-vie ouvert à son nom, afin de les faire fructifier à son tour.

Quelle fiscalité s’applique à l’assurance-vie en cas de décès ?

L’un des grands atouts de l’assurance-vie réside dans sa fiscalité favorable lors de la transmission du patrimoine, mais les règles varient selon l’âge auquel les versements ont été réalisés.

Cas n°1 : versements effectués avant 70 ans

  • Abattement fiscal de 152 500 € par bénéficiaire : aucune imposition tant que le capital transmis ne dépasse pas ce montant.

  • Au-delà de 152 500 € et jusqu’à 852 500 € : imposition forfaitaire de 20 %.

  • Au-delà de 852 500 € : imposition à 31,25 %.

Définition de l’abattement fiscal : c’est une somme qui est soustraite du montant transmis avant calcul de l’impôt. Par exemple, si vous transmettez 200 000 € à votre fille, seuls 47 500 € seront imposés à 20 %, soit un impôt de 9 500 €.

Cas n°2 : versements effectués après 70 ans

  • Abattement global de 30 500 € pour l’ensemble des bénéficiaires (et non par bénéficiaire).

  • Le reste est soumis aux droits de succession classiques, selon le lien de parenté.

  • Les plus-values générées sur le contrat sont totalement exonérées d’impôt.

Conjoints et partenaires de PACS

Ils bénéficient d’une exonération totale d’impôt, quel que soit le montant transmis, à condition que le défunt soit résident fiscal français au moment du décès.

Personnaliser la clause bénéficiaire selon sa situation

Transmettre directement à ses petits-enfants

L’assurance-vie permet de sauter une génération pour transmettre directement un capital à ses petits-enfants :

  • Abattement fiscal de 152 500 € par petit-enfant, contre seulement 1 594 € en droit commun sans assurance-vie.

  • Cette transmission peut compléter ou remplacer une donation classique (31 865 € exonérés tous les 15 ans).

Protéger son conjoint tout en préparant la transmission aux enfants

Le démembrement de clause bénéficiaire est une solution efficace :

  • Le conjoint reçoit l’usufruit du capital (droit d’en percevoir les revenus ou de l’utiliser).

  • Les enfants détiennent la nue-propriété et deviennent pleinement propriétaires au décès du conjoint.

Cette stratégie permet de protéger le conjoint survivant tout en maintenant les droits des enfants, sans fiscalité supplémentaire au second décès.

Les erreurs fréquentes à éviter

Mal utilisée, l’assurance-vie peut perdre une grande partie de son efficacité. Voici les erreurs les plus courantes :

  • Oublier de rédiger une clause bénéficiaire claire et précise.

  • Ne pas mettre à jour la clause après un changement de situation personnelle (divorce, naissance, remariage…).

  • Effectuer d’importants versements après 70 ans sans anticiper les conséquences fiscales.

  • Désigner un bénéficiaire vulnérable (mineur, personne handicapée) sans accompagnement adapté (mandataire, fiducie...).

Pourquoi se faire accompagner par un professionnel comme HK Finance ?

La mise en place d’une assurance-vie efficace ne s’improvise pas. Le choix des bénéficiaires, la rédaction de la clause, la répartition des versements... tout cela doit être aligné avec vos objectifs patrimoniaux, fiscaux et familiaux.

HK Finance vous accompagne pour :

  • Identifier les meilleurs bénéficiaires selon votre situation.

  • Structurer vos versements pour optimiser les abattements fiscaux.

  • Rédiger une clause bénéficiaire sécurisée et sur-mesure.

  • Vous alerter en cas de changement juridique ou fiscal impactant votre contrat.

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